Ouvert à tous, le Rucher École du Cheminot existe depuis le 2 janvier 1989 et a été crée par des passionnés d'apiculture, dont M. Pierre GOUDARD, qui a été le président pendant plus de 10 ans. Actuellement notre président est M. Alain Gagnet. Le Rucher est lié à une association nationale "JARDINOT" (Le JARDin Du ChemINOT) issue entre autre du personnel de la SNCF et ouverte à toute personne éprise de jardinage, de Nature et d'Environnement . Et bien sur d'APICULTURE dans notre cas!
samedi 27 juin 2015
mardi 12 mai 2015
Dans le quotidien La Montagne.
Montluçon
Des ruchers sous haute surveillance
Avec les beaux jours, les apiculteurs du rucher-école du Cheminot de Montluçon et sa région s'affairent comme des ouvrières. Les adhérents installent les abeilles dans de nouvelles ruches afin de développer les colonies.
Dans leur écrin de verdure, au pied du château d'eau de Buffon, les apiculteurs reconnaissent travailler dans un cadre privilégié et constatent moins souffrir de surmortalité contrairement à leurs collèges de l'agglomération vichyssoise. « Nous sommes soumis aux mêmes problèmes que partout en France mais c'est moins grave qu'ailleurs, remarque Alain Gagnet, le président du rucher école du Cheminot. Il est vrai que nous avons la chance de profiter d'un environnement préservé à Buffon. Il y a une diversité de plantes. La proximité de la ville est aussi bénéfique car les abeilles trouvent des fleurs toute l'année dans les jardins. En plus, la ville utilise moins de produits phytosanitaires. »
Pierre Goudard, ex-président et fondateur, explique aussi cette bonne santé des insectes, par la nature même de l'association. « Il ne faut pas oublier que nous sommes un rucher de loisirs. Ce sont des passionnés qui gèrent leurs ruches. Ils leur accordent beaucoup plus d'attention car ils n'ont pas de contrainte de temps. Ce que les professionnels qui ont beaucoup plus de ruches, qui doivent les déplacer, ne peuvent pas faire, insiste Pierre Goudard. C'est comme lorsqu'on parle de la qualité du miel en ville, les apiculteurs professionnels ne pourraient pas vivre uniquement des productions de miel en ville. »
Trois conditions pour des ruches en bonne santé Cet apiculteur amateur et émérite énumère trois conditions pour garder des ruches en bonne santé : bien surveiller ses colonies ; un environnement offrant de quoi butiner tout au long de l'année ; des conditions climatiques favorables. Il reconnaît cependant que les conditions de survie des ruches deviennent plus délicates et que le travail d'apiculteur prend « plus de temps qu'il y a vingt ans ».
Pierre Goudard estime que les raisons de la mortalité des abeilles sont multifactorielles. Depuis ces quinze dernières années, les apiculteurs ont subi le retour du varroa, un parasite qui affaiblit les colonies et les rend plus sensibles aux maladies. Un traitement médical existe mais il n'est efficace que s'il est utilisé à bon escient. « Il faut respecter les indications du fabricant. Pendant longtemps, les traitements ont été utilisés de manière empirique ce qui a engendré une résistance des insectes. » Le frelon asiatique est devenu depuis plusieurs années une nouvelle plaie pour les apiculteurs.
La monoculture est également néfaste à la survie des abeilles. « Quand les champs de colza sont en fleurs, les abeilles ont à manger. Mais si d'autres cultures ne prennent pas le relais ensuite, elles meurent de faim. »
Un autre point à prendre en considération est la nature des abeilles (voir ci-dessous). Pierre Goudard souligne qu'il est important de choisir un écotype adapté à la climatologie et à l'altitude
« Pour connaître les raisons de la mortalité des abeilles, il faut prendre en compte tous les éléments. Certaines maladies peuvent être détectées. C'est un raccourci d'accuser le paysan qui traite ses cultures », conclut Pierre Goudard.
Florence Farina
florence.farina@centrefrance.com
Les apiculteurs de la région de Montluçon moins touchés par la mortalité des abeilles
La Montagne
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Pierre Goudard et d’autres adhérents du rucher école du Cheminot installent les abeilles dans des ruches plus grandes, avec plus de cadres, pour la colonie puisse se développer aux beaux jours.? - photo florian Salesse
Alors que leurs confrères du bassin vichyssois sont confrontés à une mortalité allant jusqu’à 50 %, les apiculteurs montluçonnais se disent préservés.
Avec les beaux jours, les apiculteurs du rucher-école du Cheminot de Montluçon et sa région s'affairent comme des ouvrières. Les adhérents installent les abeilles dans de nouvelles ruches afin de développer les colonies.
Dans leur écrin de verdure, au pied du château d'eau de Buffon, les apiculteurs reconnaissent travailler dans un cadre privilégié et constatent moins souffrir de surmortalité contrairement à leurs collèges de l'agglomération vichyssoise. « Nous sommes soumis aux mêmes problèmes que partout en France mais c'est moins grave qu'ailleurs, remarque Alain Gagnet, le président du rucher école du Cheminot. Il est vrai que nous avons la chance de profiter d'un environnement préservé à Buffon. Il y a une diversité de plantes. La proximité de la ville est aussi bénéfique car les abeilles trouvent des fleurs toute l'année dans les jardins. En plus, la ville utilise moins de produits phytosanitaires. »
Pierre Goudard, ex-président et fondateur, explique aussi cette bonne santé des insectes, par la nature même de l'association. « Il ne faut pas oublier que nous sommes un rucher de loisirs. Ce sont des passionnés qui gèrent leurs ruches. Ils leur accordent beaucoup plus d'attention car ils n'ont pas de contrainte de temps. Ce que les professionnels qui ont beaucoup plus de ruches, qui doivent les déplacer, ne peuvent pas faire, insiste Pierre Goudard. C'est comme lorsqu'on parle de la qualité du miel en ville, les apiculteurs professionnels ne pourraient pas vivre uniquement des productions de miel en ville. »
Trois conditions pour des ruches en bonne santé Cet apiculteur amateur et émérite énumère trois conditions pour garder des ruches en bonne santé : bien surveiller ses colonies ; un environnement offrant de quoi butiner tout au long de l'année ; des conditions climatiques favorables. Il reconnaît cependant que les conditions de survie des ruches deviennent plus délicates et que le travail d'apiculteur prend « plus de temps qu'il y a vingt ans ».
La monoculture est également néfaste à la survie des abeilles. « Quand les champs de colza sont en fleurs, les abeilles ont à manger. Mais si d'autres cultures ne prennent pas le relais ensuite, elles meurent de faim. »
Un autre point à prendre en considération est la nature des abeilles (voir ci-dessous). Pierre Goudard souligne qu'il est important de choisir un écotype adapté à la climatologie et à l'altitude
« Pour connaître les raisons de la mortalité des abeilles, il faut prendre en compte tous les éléments. Certaines maladies peuvent être détectées. C'est un raccourci d'accuser le paysan qui traite ses cultures », conclut Pierre Goudard.
Florence Farina
florence.farina@centrefrance.com
mercredi 29 avril 2015
Un hommage à Gilbert Prouveur.
Un mot de notre ex-président du Rucher Ecole du Cheminot de Montluçon et sa région.
" Bonjour,
Monsieur Gilbert Prouveur était un membre éminent du Rucher Ecole du Cheminot de PARIS, il
faisait parti de la commission apiculture de JARDINOT.
Il est venu à Montluçon donné un cours sur l'indice cubital et Alain a suivi un stage à PARIS avec lui.
Monsieur Prouveur a animé des journées de formations de 1978 à 1989, sa passion et son dévouement au sein des Ruchers Ecole du Cheminot est une histoire de longue date.
Bruno Jollet "
" Bonjour,
Monsieur Gilbert Prouveur était un membre éminent du Rucher Ecole du Cheminot de PARIS, il
faisait parti de la commission apiculture de JARDINOT.
Il est venu à Montluçon donné un cours sur l'indice cubital et Alain a suivi un stage à PARIS avec lui.
Monsieur Prouveur a animé des journées de formations de 1978 à 1989, sa passion et son dévouement au sein des Ruchers Ecole du Cheminot est une histoire de longue date.
Bruno Jollet "
mardi 24 mars 2015
jeudi 5 mars 2015
samedi 28 février 2015
Cours sur les maladies des abeilles cette après midi...
Aujourd'hui samedi 28 février 2015 à 14h30 à la maison du cheminot,
Jean-Yves
POIRRIER, docteur vétérinaire et apiculteur, présentera les sujets suivants : les parasites, les prédateurs,
les intoxications et mortalités inexpliquées des abeilles et un point sur la
réglementation sanitaire pour 2015.
jeudi 26 février 2015
Notre participation à l'étude CSI POLLEN 2015
Le rucher Ecole du Cheminot a pris la décision de faire sa part en contribuant à l'étude participative du CSI POLLEN afin d'évaluer la biodiversité alentour de notre rucher. Cette étude est réalisée à l'échelle Européenne et compte actuellement environ 500 apiculteurs, répartis dans les différents pays de la CE.
Contact pris avec Jean-François Odoux, coordinateur national pour la France, il nous a communiqué la procédure à suivre.
Trois ruches équipées de trappes à pollen sont nécessaires à cette étude.
Une colonie d'abeilles de notre association a rejoint deux autres situées sur la propriété d'un adhérent proche du Rucher du Cheminot (350 m à vol d'oiseau) pour des raisons pratiques.
Le calendrier des dates prévues durant l'année pour cette étude nous a été transmit récemment par M. Odoux et débutera courant avril. Ci-dessous les documents, calendrier et manuel pour réaliser l'étude.
Le manuel :
Contact pris avec Jean-François Odoux, coordinateur national pour la France, il nous a communiqué la procédure à suivre.
Trois ruches équipées de trappes à pollen sont nécessaires à cette étude.
Une colonie d'abeilles de notre association a rejoint deux autres situées sur la propriété d'un adhérent proche du Rucher du Cheminot (350 m à vol d'oiseau) pour des raisons pratiques.
Le calendrier des dates prévues durant l'année pour cette étude nous a été transmit récemment par M. Odoux et débutera courant avril. Ci-dessous les documents, calendrier et manuel pour réaliser l'étude.
Le manuel :
Tout le monde,
apiculteur pro ou de loisir peut participer à cette étude en prenant
contact avec Jean-François Odoux. A vos claviers donc si le cœur vous en
dit.
mardi 24 février 2015
Notre participation au test d'efficacité des produits phytosanitaires de lutte contre varroa destructor.
Nous vous communiquons en images le résultat final de notre participation à ce test.
Il a débuté le 21 Août 2014 et s'est terminé le 22 février 2015.
Les 2 feuillets remplis afin de réaliser cette étude.
Le graphique que nous avons réalisé afin de tirer quelques conclusions.
mardi 17 février 2015
Article de "La Montagne" paru le 16 février 2015.
Apprendre à fabriquer ses propres cadres pour ses ruches
Lu 113 fois
Alain Gagnet termine ici la construction d’un cadre en collant la feuille de cire sur les fils en inox. - Agence MONTLUCON
L’hiver met un coup d’arrêt aux activités
extérieures des apiculteurs. Ils en profitent pour entretenir leurs
ruches et préparer la nouvelle saison.
Être apiculteur induit d'être malin et bricoleur comme l'ont
redécouvert une trentaine d'adhérents du rucher école du cheminot,
samedi, dans leur local du Diénat.Première étape de l'après-midi, la récupération de cire. « On explique à nos adhérents comment utiliser la bouilloire. On place les cadres des ruches à l'intérieur. On chauffe à 70 degrés et la cire se détache. On la récupère ensuite dans de petits bacs où elle durcit », raconte le président, Alain Gagnet.
Bilan de la récolte : 150 kg de cire (*). Ils seront envoyés chez un cirier de Charente-Maritime, qui fabriquera de nouvelles plaques de cire pour les apiculteurs, réinstallées cette saison à l'intérieur des ruches. Les abeilles viendront ensuite fabriquer leur miel dessus.
Samedi, les responsables du rucher ont également donné des conseils avisés pour que chacun puisse fabriquer ses propres cadres destinés à accueillir les feuilles de cire puis le miel des abeilles. « On a chacun notre méthode. Toutes marchent. À chaque apiculteur de trouver celle qui lui convient », reprend Alain Gagnet. Pour ce faire, ils doivent d'abord récupérer du bois non traité et s'équiper d'un marteau et de pointes. Les quatre bouts de bois sont ensuite assemblés et un fil en inox passés de part en part. C'est sur ce fil qu'est ensuite apposée la feuille de cire. « Suivant leur état, il faut remplacer les cadres tous les deux ans. » Et quand on sait qu'il en faut entre dix et douze par ruche vendu deux euros pièce environ dans le commerce, le calcul est finalement assez vite fait…
(*) On obtient en moyenne 15 kg de cire par tonne de miel.
Rendez-vous. Le rucher école du cheminot organise une conférence sur « la maladie du couvain de l'abeille, principaux symptômes, nouvelle réglementation pour 2015 », avec Jean-Yves Poirier, samedi 28 février, à 14 h 30, à la Maison du cheminot.
samedi 14 février 2015
Nouvellement arrivé au rucher.
Un petit appel téléphonique et voilà une nouvelle colonie d'abeilles locales sauvée (installée dans un arbre tronçonné, puis transporté au rucher).
Ils étaient 4 à participer à cette opération:
Alain Gagnet, Pierre Goudard, Claude Lefebvre et Pascal Saudin.
Le tronc après bricolage est devenu "ruche tronc" horizontale, lui donnant un petit air africain.
samedi 7 février 2015
Recherche CSI POLLEN
Pour mettre des chiffres derrière la biodiversité.
Demande de participation.
Enquête citoyenne et scientifique sur la diversité des pollens
CSI Pollen est un projet européen de recherche participative
impliquant des apiculteurs pour évaluer la diversité des pollens
récoltés par les abeilles. Des élèves de collèges et lycées prennent
part à l’aventure ! Pour la France, le coordinateur est Jean-François
Odoux de l'Inra Poitou-Charentes.
Evaluer la diversité des pollens récoltés par les abeilles. © © INRA, SLAGMULDER Christian Qui peut participer ? Chaque apiculteur peut participer. Seules conditions : avoir des colonies d'abeilles, un intérêt pour la recherche et une adresse e-mail.
Vous avez des colonies d'abeilles ? Participez à CSI Pollen !
Evaluer la diversité des pollens récoltés par les abeilles. © © INRA, SLAGMULDER Christian Qui peut participer ? Chaque apiculteur peut participer. Seules conditions : avoir des colonies d'abeilles, un intérêt pour la recherche et une adresse e-mail.
Ce qu'il faut faire : trier ses pelotes de pollen par couleur.
Pour participer à ce projet, il suffit de posséder quelques trappes, de
déterminer la couleur des pelotes de pollen de plusieurs colonies
situées au même endroit, à des dates précises communiquées par les
chercheurs...> Lire la suite sur le site du centre Inra Poitou-Charentes
Collecte de vos cires
Opération recyclage de vos cires
Cette année le rucher école du cheminot organise la collecte de vos cires.
Comment cela se passe t-il ?
Début de la collecte, lors du cours au local du Diénat, samedi 14 février 2015.
1 Après l'avoir fait fondre, il faut la peser et la rapporter avant le 15 mars à l'un des responsables du rucher avec vos nom et prénom ainsi que le poids, marqués sur l'emballage.
2 Lors de l'échange, le cirier (en principe Lerouge) évalue le pourcentage d’impureté soit en moyenne 5%.
3 Ensuite on vous donne le poids net (arrondi au 50g inférieurs) en feuilles dadant grand format : vous
ne payez donc que la façon, soit environ 2€ du kg (fait sur le poids brut).
les contacts:
Alain Gagnet : 04 70 29 29 84
Agnès Lora : 06 61 40 53 07
Claudine Lefebvre : 06 12 88 06 03
samedi 17 janvier 2015
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